Re-bonjour, Je n’arrive pas à répondre à la question : Quelle est la «vérité cachée» ?

Bonjour,

Jusqu'au début du XIXe siècle, la grande majorité des gens se référaient aux textes bibliques pour expliquer la création du monde par Dieu.

Chacun prenait à la lettre les explications apportées sans se rendre compte que les récits de la Bible ont été initiés compte tenu des connaissances de l'époque ( des milliers d'années ).

L'évolution des connaissances et particulièrement celles des sciences ont amené des savants à remettre en question la création " immédiate " des poissons, oiseaux, mammifères.... en 7 jours, leurs observations leur ont permis de mettre en évidence une lente évolution des espèces, évolution qui s'est déroulée sur des millions d'années.

C'est Darwin ( 1809 - 1882 ) qui a émit les théories de l'évolution ( 1859 ).

Dès lors, cette nouvelle interprétation de la création a provoqué de nombreux doutes, des discussions, des controverses parfois violentes entre les partisans de l'interprétation textuelle de la Bible et les évolutionnistes.

Certains ont puisé dans cette nouvelle théorie des arguments pour rejeter l'idée d'un Dieu créateur alors que d'autres n'y ont vu qu'une simple précision dans la compréhension de la vie.

Le débat dont fait référence le texte met en présence un partisan du darwinisme qui est opposé à un évêque.

Le savant se base sur les observations et les expériences scientifiques alors que le religieux réfute toute modernité concernant l'apparition de la vie et s'en tient au récit biblique.

L'évêque adopte un ton méprisant ce qui n'est pas un argument pour convaincre.

Huxley lui répond qu'il préfère accepter d'être le descendant d'un singe plutôt que de se montrer complice de quelqu'un qui utilise son intelligence pour camoufler la vérité.

Cette " vérité ", c'est que l'évolution des espèces est un fait qui lui semble indiscutable ( elle ne " tue " pas l'idée de Dieu mais, peut-être, contribue à la préciser ? ) et il faut avoir le courage de l'accepter.

L'évêque semble empêtré dans ses certitudes, il réfute le dialogue et provoque un blocage.... ( faute d'arguments ? ).

Pour Huxley, cette attitude négative constitue une fuite face à la réalité.

En refusant le dialogue, l'évêque apporte une confirmation quant à l'opinion de Huxley.

Voilà, j'espère avoir pu t'aider.